Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Conférence au CAL Basse-Meuse, le 11 mai 2022 Salle des Tréteaux à Visé

    F87A9E18-8157-4C23-A97E-AE1E3994100B.jpeg

    Conférence au CAL Basse-Meuse, le 11 mai 2022

    Salle des Tréteaux à Visé

    Par Philippe OLISLAGERS Professeur Haute Ecole de la Province de Liège Conseiller communal honoraire de la Ville de Visé Fondateur de la Maison de la Laïcité de Visé

    Titre : Enquête sur Abraham : infanticide ou non ?

    Répondre à la question du sens à donner à la référence faite en spiritualité humaine à des « Livres sacrés » est un vaste programme. Aborder un seul "Livre sacré" sans parler des autres apparait de suite trop réducteur. Parler de tous les "Livres sacrés" est évidemment prétentieux. C'est pourquoi le conférencier choisit une méthodologie particulière. Il porte sa recherche et son intérêt sur un seul personnage - Abraham ou Ibrahim - et sur un seul épisode de sa vie : le Sacrifice de son fils. Cet épisode morbide est rapporté dans trois livres sacrés : la Torah des Juifs, la Bible des Chrétiens et le Coran des Musulmans. Cette démarche rend le thème plus vivant, plus exemplatif et surtout plus simple à traiter.

    0D4F24DA-48DC-4FF4-B332-CCED46FD334E.jpeg

    Pour l’occasion, la salle de conférence deviendra comme un « tribunal de première instance ». Le conférencier sera là, soit comme un « procureur général » soit comme un « avocat de la défense », pour charger ou pour défendre un « accusé » : Abraham. Les « faits reprochés » : le sacrifice de son fils, un infanticide présumé ! Le « juge » sera l'Histoire, avec un grand H. Les « jurés » : vous, en conscience. Et les « témoins » que le conférencier appellera à la barre seront… des livres dits « sacrés » et bien d’autres, comme s’ils étaient de vrais témoins des faits ou divers experts sur la question.

    Abraham… Ibrahim… et pourquoi pas Akhénaton, tant que nous y sommes !

  • Notre héritage commun : l'exposition qui vient d'ouvrir à Blegny-Mine

    7FE2A1A3-AFD0-4C39-B3D2-65A4BA0062DA.jpeg

    Après Bastogne et Verdun, l’exposition itinérante, immersive et participative “Our Common Heritage” débarque à Liège ! Installé jusqu’au 14 mai 2022 à Blegny-Mine, cet événement inédit et gratuit vous fera voyager à travers l’Histoire. Berceau de la construction européenne, la Grande Région (Wallonie, Luxembourg, Cantons de l’Est, La Lorraine et les lander allemand de Rhénanie-Palatinat et la Sarre) invite les visiteurs à une lecture inédite de son histoire trans-frontalière, qui est faite autant de conflits que de similitudes entre des populations voisines. Ce projet ambitieux et fédérateur aborde ainsi de manière originale l’histoire vécue dans les territoires trans-frontaliers de la Grande Région, de l’aube du 20e siècle à la création de l’Europe, une histoire dont l’empreinte marque toujours le contexte géopolitique actuel. Cette exposition illustrée de plusieurs centaines de photos est quadrilingue : français, allemand, néerlandais et anglais.

    Que peut-on découvrir ? 5 Modules de 3 Panneaux doubles illustrant cinq périodes des plus marquantes : 1. l’avant-guerre 14-18 et les progrès de la science et de la technique,

    2. la Guerre 14-18 avec les tueries (Visé ville martyre e.a.), les batailles, la pauvre vie des civils.

    3. L’entre-deux-guerres ou les années folles entre le traité de Versailles et le krach de 1929 avec le fascisme menaçant

    4 La seconde guerre mondiale de l’exode à la Libération avec le bouillonnement des batailles et l’apport de la résistance.

    5 Le retour à la paix et le choix de l’Europe avec la civilisation qui s’emballe. Une période de paix !!

    Ce qui est aussi mis en avant sur la carte finale de chaque section, ce sont les sites de la Grande Région à visiter : on y retrouve Blegny-Mine, le parcours mémoriel 14-18 de Visé, Remember Museum de Thimister, les forts de Liège, Eben-Emael, des musées liégeois pour ne citer que notre région. Finalement une invitation à découvrir une septantaine de lieux au moins.

    Mais la surprise époustouflante se découvre dans le module voisin. On n’y rentre qu’à 4 personnes car c’est à un jeu de miroirs avec un film de 12 minutes relatant un siècle d’histoire : l’ordre ou le chaos embrassant les faits violents et le renouveau socio-culturel, placardé sur tous les miroirs……dans un tourbillon musical.

    Avec une préparation scolaire, assurément un bel aperçu de l’époque contemporaine pour les écoles secondaires. Nous vous la recommandons par ses textes concis et allant droit au but.

    Jean-Pierre Lensen

  • UNE NOUVELLE GUERRE A COMMENCE CE 6 AVRIL………1672 (IL Y A DONC 350 ans)

    B19C6152-4EEC-4C32-B029-5D8B34117359_1_201_a.jpeg

    Cette guerre qui va durer 7 ans est la guerre de Hollande. Qu’avaient donc fait ces habitants des Pays-Bas du Nord (Les Provinces Unies) pour susciter l’ire du Roi-Soleil ? Les historiens actuels expliquent ce départ de guerre par une raison économique et d’orgueil. Les Hollandais sont de redoutables concurrents pour les marchands et fabricants français. Une victoire sur la Hollande permettrait de réduire le problème. Aussi Louvois, qui depuis 1670, dirige le secrétariat d'État à la guerre pousse dans cette direction. La guerre contre les Provinces-Unies doit lui permettre de montrer au roi ses talents d'organisateur, voire de s'imposer face aux brillants chefs de guerre comme Condé et Turenne. L'opposition politique (la république protestante laisse éditer des médailles moquant le monarque absolu catholique) provoque aussi l'orgueil de Louis XIV. Et le départ a lieu ce 6 avril 1672. Face à face, au moins au début : la France et ses alliés (Angleterre, Münster, Liège, Bavière, Suède) face à la Quadruple-Alliance comprenant les Provinces-Unies, le Saint-Empire, le Brandebourg et la Monarchie espagnole. Triomphant de ses adversaires, la France, par le traité de Nimègue qui met fin à la guerre, confirme son rang de première puissance européenne en acquérant la Franche-Comté et de nombreuses places-fortes flamandes. Mais d’autres guerres vont arriver dans les décennies suivantes.

    ON sait que la première année se conclut par les inondations des Pays-Bas et le reflux des troupes vers la Rhénanie pour un pillage en règle. L’année suivante à la fin juin 1673, Louis XIV seul sans l’appui de ses deux maréchaux, Condé et Turenne fait le siège de Maastricht. Il a rappelé D’Artagnan pour diriger l’attaque. La Porte de Tongres est quasi sous le contrôle des assaillants le soir du samedi 24 juin mais est reprise par les troupes hollandaises le lendemain, provoquant la mort de nombreux mousquetaires dont Charles de Batz de Castelmore, alias d’Artagnan.

    La principauté de Liège dont notre bonne ville de Visé faisait partie regardera les troupes françaises faire le siège en mai 1674 des forteresses espagnoles d’Argenteau (le château) et de Navagne (le fort) ; Mais l’année suivante, le prince-evêque de Liège Maximilien de Bavière (1650 -1688) se rebiffe et les troupes françaises assiègent la toute jeune Citadelle de Liège en mai 1675 et la détruisent ainsi que les remparts de la Bonne Ville de Visé. Ne pas disposer d’un rempart était la pire chose qui pouvait arriver à une ville car n’importe quel brigand pouvait rentrer dans la ville et voler chez le brave bourgeois. Les milices locales étaient véritablement démunies face à des troupes aguerries….Il faudra attendre le traité de Nimègue (7 traités de paix et de commerce ont été signés) mais celui qui nous intéresse est le premier signé entre le royaume de France et les Provinces Unies le 10 août 1678.

    Rien à voir avec la barbarie que l’on voit sur nos écrans dans la guerre actuelle à l’est de notre continent.

    Jean-Pierre Lensen

  • Le secteur de la photo dénonce l’attitude du gouvernement pour les photos d’identité

    Le but est de dénoncer le projet pilote du gouvernement fédéral qui imposera aux communes de prendre des photos d’identité dans le cadre de la lutte contre l’usurpation d’identité. Les associations sectorielles craignent, à terme, une fermeture de la moitié des photographes réalisant ce type de clichés.

    Les distributeurs de cabines photographiques Prontophot Belgium et APS se joignent au slogan « Les photos d’identité, c’est NOTRE travail. Touchez pas à notre gagne-pain ! », en plus des associations de photographes professionnels telles que VZW Studio et Beroepsfotografen.be en Flandre, ainsi que l’Union professionnelle des photographes francophones. La campagne est également soutenue par l’organisation patronale flamande Unizo.

    Le secteur de la photographie avait déjà tiré la sonnette d’alarme en février, adressant notamment une lettre ouverte aux médias et aux ministres compétents. Après une première réunion en février avec les cabinets d’Annelies Verlinden, ministre de l’Intérieur, de Sophie Wilmès, ministre des Affaires étrangères et de David Clarinval, ministre des Indépendants, les associations déplorent une « communication au point mort ».

    « Quand nous avons découvert que le déploiement du projet pilote se poursuivait en coulisses, nous avons tiré la sonnette d’alarme », explique Denis Duvivier, représentant du secteur. « Ce n’est vraiment pas ce qu’on appelle un dialogue franc. Il est clair comme de l’eau de roche que les cabinets Verlinden, Clarinval et Wilmès ne s’intéressent absolument pas à notre plan alternatif et à l’impact désastreux du live enrollment sur notre secteur. »

    Dans l’attente d’une nouvelle réunion avec les cabinets ministériels, prévue le 21 avril, les représentants du secteur appellent les autorités à « suspendre momentanément le projet », le temps des négociations.

    Selon les associations, un quart des revenus du secteur provient de la photographie d’identité.

  • INAUGURATION DE L’ARBRE MEMORIEL DES MINEURS DU HASARD DE CHERATTE CE 2 AVRIL 2022

    2F41D2BB-9207-4C77-8B99-21DAC5DB60B3_1_201_a.jpeg

    PHOTO : L’arbre mémoriel placé devant l’ancienne maison communale de Cheratte, actuelle Justice de Paix du canton de Visé, place Jean Donnay.

    C’est devant un public nombreux constitué de conseillers communaux, de familles de mineurs, d’habitants de Cheratte et d’amoureux du patrimoine que le premier échevin Francis Theunissen a évoqué le rôle du charbon à Cheratte avec l’entreprise du Hasard de Cheratte (1905-1977). L’animation musicale était prise en charge par les Houyeux de Cheratte. Mme le bourgmestre a ensuite déposé une gerbe devant le monument.

    Ce monument mémoriel est constitué d’un arbre en acier corten reprenant dans ses branches le nom de la quarantaine de mineurs morts au travail. La liste complétée par René Gotfryd présente 35 noms des années 1920 jusqu’à la fin de l’exploitation. On y trouve toute la succession des nations dont les ressortissants ont travaillé : 11 sont belges, 11 italiens, 5 polonais, 3 espagnols, 2 grecs et 1 hollandais, 1 algérien et 1 lituanien. Enfin question âge, les mineurs avaient 19 ans pour un seul, 7 trentenaires, 7 quadragénaires et 5 de plus de 50 ans. Les recherches n’ont pu donner l’âge de décès pour 11 autres mineurs. Plus significatifs de ce charbonnage peu meurtrier par rapport à beaucoup d’autres charbonnages liégeois, les causes de décès sur les 44 mentions retrouvées : 17 sont morts à cause d’éboulement, 5 de noyades dont 4 le même jour fatidique : le 30 novembre 1962, 3 morts écrasés entre deux berlines, 6 autres morts par explosion, électrocution, treuil ou cage, sans omettre 3 autres morts sur le chemin du travail. N’oublions pas que beaucoup d’autres sont morts de longues maladies pernicieuses comme la silicose ou des problèmes pulmonaires qui atteignaient de nombreux mineurs de fond, notamment après la mise en place des robots dans les galeries. Notons aussi 3 mois des plus périlleux : 9 accidents sont survenus en novembre, 4 en décembre et 7 en janvier.

    Rendre hommage à ces travailleurs était attendu depuis longtemps et après 45 ans, c’est chose faite. Merci aussi au service travaux qui a réalisé le parterre, à Blegny-Mines qui a offert une berline et à la Société Royale Archéo-Historique qui a présenté quelques publications cherattoises (Régis et Astou…) et remis en avant un des 5 montages de l’expo de 2017 sur les 40 ans de la fermeture reprenant tous les dangers potentiels d’un charbonnage (Cécile Lensen).

    L’initiative future sera aussi de sensibiliser les écoles de Cheratte à chaque fête de sainte Barbe (le 4 décembre).

    Jean-Pierre Lensen