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  • LE CENTENAIRE DE BOZAR (Palais des Beaux-Arts de Bruxelles) DOIT BEAUCOUP A UN DALHEMOIS

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    La salle Henry Le Boeuf

    Le 4 avril 2022 seront fêtés les 100 ans d’un pilier culturel de notre pays , le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, dénommé depuis quelques années, BOZAR ; On doit cette création au beau-fils du général Albert Thys de Dalhem.Henry le Bœuf né à Schaerbeek le 23 avril 1874 épousa Louise, la fille aînée du général. Durant ses études de droit à l’Université de Bruxelles, il s’initia aux affaires en participant aux travaux de secrétariat de la Banque EMPAIN…..Son mariage l’orienta vers les affaires coloniales ; il y débuta à la direction des Magasins Généraux du Congo. En 1901, il participa à la fondation du Crédit Foncier d’Extrême-Orient dont il fut pendant de nombreuses années l’administrateur délégué. En 1909, il fut nommé administrateur de la Compagnie du Congo pour le Commerce et l’Industrie et, deux ans plus tard, de la Banque d’Outremer et de la Compagnie Maritime belge. La guerre terminée, Henry LE BŒUF participa à l’effort d’industrialisation du Congo, notamment au développement du port de Matadi, à l’intervention de la Société pour la Manutention dans les Ports du Congo (Manucongo) dont il assuma la direction, puis la vice-présidence. Nommé administrateur-délégué de la Compagnie Immobilière du Congo dès sa fondation en 1928, il se préoccupa de l’amélioration des conditions de logement des Européens dans le Bas Congo et fi t dresser un plan d’urbanisation de Matadi qui est encore d’actualité (en 1955). La même année, à l’occasion de l’absorption de la Banque d’Outremer par la Société Générale de Belgique, il entra au Conseil de direction de celle-ci.

    Très absorbé par ses nombreuses activités professionnelles, Henry LE BŒUF n’en continua pas moins à s’intéresser activement à toutes les initiatives susceptibles de promouvoir les Beaux-Arts en Belgique. En 1919, il prit en qualité d’administrateur-délégué, la direction des Concerts populaires qui fusionnèrent plus tard avec la Société Philharmonique créée à son initiative. Il fut en outre membre de la Commission de surveillance du Conservatoire de Bruxelles et administrateur de la Fondation Musicale Reine Elisabeth, président du Conseil d’Administration de la Revue Musicale de Paris.

    Henry LE BŒUF fut le créateur du Palais des Beaux-Arts, réalisation magnifique d’une pensée qu’il avait conçue dans sa jeunesse. En dépit de difficultés considérables, cette œuvre put être réalisée après huit années d’efforts incessants et ainsi qu’il l’a écrivit lui-même, la fondation du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles fut « l’œuvre de foi de ceux qui croient en la vertu de l’art et une œuvre de ténacité ». Animateur exceptionnel, Henry LE BŒUF sut ensuite, en peu de temps, faire de cette maison qu’il avait créée, « la maison de l’art vivant », suivant la conception qu’il s’en était faite. La grande salle de concert du Palais portea son nom et ce n’est que justice. Musicien lui-même, violoncelliste, il aima encourager les artistes, musiciens, peintres, graveurs, sculpteurs (on conserva à Dalhem, le magnifique buste en marbre de sa femme, à la Maison communale).

    A Dalhem, sur la route vers Bombaye, juste après le premier tournant, il fit élever plusieurs résidences pour les artistes qu’il désirait soutenir C’est à lui que l’on doit de nombreuses restaurations et constructions en style ancien, comme la Maison communale, en souvenir de son fils André, mort à Tientsin. Il conçut un vaste plan de transformation, malheureusement interrompu par les conséquences financières du krach boursier de 1929. Il cessa alors ses activités vers 1933 et retourna dans sa région natale où il décéda le 29 janvier 1935 (à Forest). Il eut quatre enfants dont ses fils André et Jacques qui passèrent bien des journées de vacances heureuses à Dalhem avec leurs cousins Jean et Gilbert PÉRIER, les fils d’une autre fille du général, Jeanne.

    (Extrait du livre de Jacques Detro : Dalhem-le-Comte, tome 2, édité par Blegny-Mines).

    Jean-Pierre Lensen

     

     

    EXTRAIT D’UNE LETTRE D’HENRY LE BOEUF

    La force de la Belgique est dans son travail, son initiative, son activité. Le Belge est peu contemplatif ; il n’a pas d’estime pour les jouisseurs. Les musées sont instructifs, éducatifs, moralisateurs : ils ne sont pas l’action. Parmi ses compatriotes financiers, industriels, commerçants, l’artiste belge, dans son inquiétude, sait être homme de vie et d’action. Il ne craint pas la recherche, l’exploration ; certains risquent l’expérience. Les expressions encore inemployées, en peinture et en musique, indisposent plus certains professeurs que le public ; celui-ci les regarde sans trop de prévention, avec bon sens, avec curiosité, parfois avec sympathie. Il faut à ces formes, dans la peinture, la sculpture, la musique, des locaux qui permettent de les juger, en montrant si elles sont sans issue ou si elles ouvrent vraiment des chemins nouveaux et enrichissent nos moyens de sentir. - Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, œuvre de ténacité et de foi, doit être une maison d’art vivante.

  • Plusieurs oies du quai du Halage à Visé sont décédées de la grippe aviaire

     

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    Photo © P. Nufcour

    La semaine dernière, un riverain a découvert des oies mortes sur le quai du Halage à Visé. Il a prévenu les autorités communales qui ont directement prévenu le DNF (Département Nature et Forêt).

    « Le DNF est venu chercher les oies mortes dont une bernache mais aussi un canard colvert découvert mort dans un talus. Les animaux ont été emportés et examinés. Nous avons reçu les résultats du DNF ce mercredi en fin d’après-midi. Les résultats confirment que les animaux étaient atteints de grippe aviaire », précise la bourgmestre de Visé, Viviane Dessart.

    « Nous avons directement prévenu la Province et nous allons prévenir les communes voisines », ajoute-t-elle.

    Réaction officielle

    Un communiqué officiel a été directement publié sur le site internet de la Ville de Visé. « Des cas de grippe aviaire ont été détectés sur notre territoire. Il est formellement interdit de s’approcher et de nourrir les canards, oies ou autres animaux vivants. En cas de découverte d’espèces mortes, chaque citoyen est prié de contacter le service Environnement au 04/3748481. Le virus est transmissible aux chiens. Il est primordial de les tenir en laisse et de ne pas les laisser s’approcher des volatiles. Par précaution, nous conseillons aux particuliers de confiner et de protéger leurs volatiles et/ou leurs volailles pour éviter tout contact avec des oiseaux sauvages. L’AFSCA souligne qu’il n’y a aucun risque en ce qui concerne la consommation de viande de volaille et d’oeufs. Vous pouvez donc continuer à utiliser les oeufs de vos animaux sans aucun problème ! », indique le communiqué.

    « Nous en saurons plus ce jeudi sur d’éventuelles mesures de précaution à prendre, voire des recommandations. Nous communiquerons au grand public toute autre information dès que nous en recevrons du DNF et/ou de l’AFSCA », précise encore Viviane Dessart. En attendant, la prudence reste de mise.

  • Attention si vous avez fait vos courses chez Picard: l’Afsca rappelle ce produit pour cause d’oxyde d’éthylène

    Le produit concerné porte les numéros de lot 20192 (date de durabilité minimale fixée au 10 juillet 2022), 20251 (07 septembre 2022) et 20266 (22 septembre 2022). Il a été vendu jusqu’au 6 avril 2022 dans les magasins Picard.

    La chaîne demande à sa clientèle de ne pas consommer ce produit et de le ramener au point de vente dans lequel il a été acheté, où les personnes seront remboursées.

    (Communiqué)

  • La FUGEA communique

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    Des vaches broutant dans une prairie wallonne : une exploitation industrielle pour la Commission européenne ?

     

    La Commission Européenne (CE) a présenté le 4 avril une proposition de modification de la directive sur les émissions industrielles (IED). La proposition élargit le champ d’application de la directive et intègre de nouvelles activités. Si elle est adoptée, la directive s’appliquera désormais aux exploitations d’élevage de plus de 150 unités de gros bétail (UGB), y compris celles en élevage bovin !

    Pour faire clair : une ferme laitière de 100 vaches dans le Pays de Herve ou une ferme avec 100 vaches viandeuses dans le Condroz seraient considérées comme des exploitations industrielles. Une telle décision serait aberrante et synonyme d’une nouvelle série de contraintes administratives et financières pour nos éleveurs et éleveuses.

    Pour notre président et éleveur Philippe Duvivier : « Cette annonce est inacceptable pour nos agriculteurs et agricultrices. L’élevage à l’herbe est un pilier de nos systèmes agricoles durables. Il est mis en avant régulièrement par nos décideurs y compris par la CE. Comment est-il pensable de sanctionner ces fermes ? ». Rappelons que le nouveau champ d’application de cette directive est particulièrement arbitraire, ne tenant pas compte des pratiques agricoles ou de la main d’œuvre. 

    Rappelons aussi qu’un système de permis d’environnement existe déjà en Wallonie, y compris pour les exploitations bovines. Et qu’en 2023, la nouvelle PAC impactera déjà les exploitations bovines qui devront s’adapter aux nouvelles réglementations pour continuer à être soutenues financièrement. Il s’agira d’un vrai changement qui engendrera de nouvelles contraintes administratives (la réforme n’allant pas vers la simplification, bien au contraire). 

    Comme tous les secteurs, le monde agricole doit faire sa part face aux enjeux environnementaux de notre siècle. Nos agriculteurs et agricultrices en sont conscients. De nombreux éleveurs font évoluer leurs pratiques. Mais ce n'est pas en imposant de nouvelles contraintes administratives et financières que la transition de nos fermes pourra être amplifiée.

    Nous regrettons aussi que cette proposition majeure ait été prise sans consultation aucune des syndicats agricoles. Ces décisions déconnectées de la réalité de terrain entraînent un rejet des institutions européennes par nos agriculteurs (et pas seulement les éleveurs et éleveuses). La transition de nos modèles agricoles, que défend la FUGEA, ne se fera qu’avec une vision stratégique incluant les acteurs principaux du terrain : nos agriculteurs et agricultrices. 

    La FUGEA demande à nos Ministres de l’Agriculture et aux parlementaires européens de s’opposer à cette modification de la directive IED. La réalité de terrain doit primer dans la prise de décision, y compris à Bruxelles.

  • Le triage : exposition de photographies à Blegny-Mine jusqu'au 29 juin 2022

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    Photo : Blegny-Mine

     

    Quel drôle de nom ? Si vous ne vous intéressez pas à l’industrie charbonnière ou au patrimoine industriel, vous vous poserez des questions.

    Divers photographes ont jeté leur dévolu sur cette partie essentielle d’un charbonnage qui consiste à trier le charbon par dimension et éventuellement le laver (pour les petits charbons).

    Blegny-Mines présente de son côté une dizaine de plans techniques de cette section, qui peut être visité sur demande précise. Dans les photos la plupart en noir et blanc, on y perçoit des triages rénovés comme à Beringen (Classé en 1994) ou en Allemagne ou à l’état de ruines (des ensembles ont disparu) (ou encore subsistent lamentablement).

    Citons les différents photographes Marco Badillo, Bernard Bay, Gérald Detilieu, Harold Finster, Clémens Schuelgen, Léo Vander Kleij, Dany Veys.

    Ces artistes de l’image ont été des deux côtés de la frontière linguistique (Roux, Peronnes, Blegny / Beringen) ou en Allemagne, en Pologne, en Roumanie et au Mexique.

    Des panneaux expliquent ce qu’est un triage-lavoir et l’importance, si pas de conserver mais aussi de lui donner une nouvelle vie comme à Beringen.

    Le visiteur qui franchit la porte de la salle d’exposition temporaire (tout à coté de l’exposition itinérante Land of Memory) sera accueilli par les airs de piano tout en nuances d’Erik Satie ;

    L’entrée est libre et toutes les photos sont reprises dans un album (vendu au prix de 27,5 €).

    Jean-Pierre Lensen