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Histoire - Page 22

  • La BD au Musée de Visé

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    La bande dessinée au musée régional de Visé

    La bande dessinée est depuis longtemps entrée au musée de Régional de Visé.

    Au centre de documentation historique, nous acquérons et conservons la plupart des œuvres de nos auteurs locaux (MittéÏ, Walthéry, les frères van Linthout (et Stibane).

    Certaines de nos illustrations ont pu aussi servir de trame à des livres comme Falkenberg avec le récit de la destruction de Visé en août 14 avec la chapelle de Lorette où serait cachée une dalle templière, l’actuel centre culturel, l’hôtel de ville, le Grand Hôtel où se tenait l’état-major allemand.

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    L’année 2009 et 2010 était au niveau du commissariat général au tourisme centrée sur la BD. En 2010, mis en musique par Melle Zecchinon, on présenta le train dans la BD………sauf les œuvres de Hergé. Une vingtaine de banderoles qui sont toujours disponibles pour être présentées par ailleurs dans des expositions thématiques.

    La même année, l’institut Saint-Luc de Liège, à la demande de Musée et Société en Wallonie, parcourut les différentes musées pour en montrer en une page la diversité ou l’attrait des collections. La page fut réalisée avec humour et nous vous la faisons parvenir.

    Un musée n’est-il pas une grande bande dessinée où se suivent des épisodes des collections ; A voir

    JPRGM

  • Les 100 ans de la Société Royale Archéo-Historique de Visé

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    Ce samedi 6 mars, le comité de la Société Royale Archéo-Historique de Visé a fêté ses 100 années d’existence. En effet, le 6 mars 1921, plusieurs Visétois illustres se rencontrent, alors que Visé commence tout juste à se reconstruire après la catastrophe de 1914 pour fonder une société qui permettrait de rassembler et de conserver au mieux l’héritage historique de notre belle région.

    Depuis, grâce au travail de recensement et les nombreux dons qui ont été fait à la Société, un musée fut mis en place : le Musée régional d’Archéologie et d’Histoire de Visé, d’abord installé au deuxième étage de l’Hôtel de Ville et, depuis 1990, installé dans l’enceinte de l’ancien couvent des Sépulcrines, devenu depuis lors, le Centre culturel de Visé.

    Depuis 1921, notre mission n’a pas changé : l’association a pour but de rechercher, étudier et conserver dans le Musée régional d’Archéologie et d’Histoire de Visé, les documents archéologiques et historiques se rapportant à la ville de Visé et à ses environs et spécialement la Basse-Meuse liégeoise.

    « Les objets, livres, archives, illustrations, mobiliers, œuvres d’art et autres documents réunis par la Société archéo-historique constituent ce Musée régional d’Archéologie et d’Histoire de Visé qui se compose des dons et des dépôts faits par des particuliers, des associations ou des administrations publiques, du produit de recherches entreprises par l’association et de ses acquisitions. Elle aura le souci d’avoir un devoir de mémoire et de participer à tous travaux, actions et animations permettant de mettre en valeur le patrimoine local et des régions voisines ou en rapport avec les collections du musée régional. L’association à but désintéressé pourra exercer des activités commerciales destinées à assurer sa viabilité par la vente de médias, de documents et la réalisation de prestations et elle pourra accueillir des dons, des donations et des héritages » (article 3 des statuts).

    Ce samedi 6 mars fut donc célébré ce centenaire, en compagnie de Mme le bourgmestre Viviane Dessart, M. Mathieu Ulrici, échevin de la culture et de l’enseignement et plusieurs membres et employés du comité de la SHRAV, en inaugurant une plaque commémorative placée au 31, rue du Collège, actuel emplacement du musée de Visé.

    Une exposition sur ce centenaire est prévue, en même temps qu’une exposition présentant la ville de Visé en septembre 44, elles ont dû être malheureusement reportées au vu des conditions sanitaires actuelles. Nous espérons donc pouvoir vous y accueillir d’ici octobre 2021. D’ici là, notre musée reste ouvert, sur réservation, via le mail info@mahvi.be ou le 04/374.85.63 (heures de bureau) et toutes les informations sur nos publications, activités passées et futures sont consultables sur le site www.museedevise.be

    Pour l’équipe du SHRAV et du MAHVi

    Régis Beuken

  • Votre et leur seconde guerre mondiale

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    A nos aînés, on pourrait leur demander : où étiez-vous pendant la guerre ? Cette question, un auteur français se l’est posée : Bruno Halioua l’a posée aux artistes, aux intellectuels, aux politiques, aux comédiens, aux écrivains et aux personnalités qui ont marqué nos mémoires depuis 1945. Il nous raconte l’évasion de Zitrone d’un camp de prisonniers, la vie tumultueuse du professeur Simone de Beauvoir, les débuts dans le music-hall d’un jeune italien Yvon Livi, futur Yves Montand, la vie mondaine d’Arletty ou l’instant où Serge Gainsbourg a découvert qu’il était juif. Toute une foule d’histoires méconnues qui sont aussi celles de chacun des 50 millions de Français et de Belges. De Jacques Chirac à Pierre Bellemare en passant par Barbara et Françoise Sagan , Romain Gary, Robert Hossein (qui fut oublié par ses parents plusieurs jours pendant l’exode), le belge et futur vulcanologue Haroun Tazieff qui servit dans les chasseurs ardennais, le courage de Simone Veil qui survécut au camp de la mort, l’espagnol de Funes qui jouait dans les cabarets et qui déjà était en vadrouille, la bien cachée résistante Joséphine Baker, Jean Gabin qui servit sous les armes, française et ses amours avec Marleen Dietrich ou Michèle Morgan, un certains André Raimbourg, habitant Bourville, déjà fantaisiste, Jean-Marie Le Pen découvrant les soldats allemands, Edith Piaf et ses nombreux amis comme Aznavour, Antoine de Saint-Exupéry disparu en mer avec son avion à la fin de la guerre, René Tardi qui fut prisonnier dans un stalag allemand, Simenon qui quitta Paris pour se mettre à l’abri, Léo Ferré, Brassens, l’abbé Pierre, Henri Salvador, Mitterrand ou son futur beau-frère Roger Hanin, Juliette Gréco ou encore le mystère Goldman, le destin de la famille Drucker, mais aussi ces quelques comédiens qui furent quelque peu secoués par le retour des libertés comme Sacha Guitry, Mistinguett, Maurice Chevalier, Danielle Darrieux, Tino Rossi. Alain Delon vécut sa jeunesse à côté de la prison de Fresnes et se souvint de l’exécution de Pierre 0.Laval. Les futurs écrivains comme Jean d’Ormesson, Vercors, François Mauriac, Louis Aragon, André Malraux et Paul Eluard ont résisté à leur façon. Sans oublier Charles de Gaulle et son appel du 18 juin jusqu’à son Paris outragé, Partis libéré ….. Ce confinement de liberté généra le mouvement existentialiste avec Camus, Sartre, Eluard et leurs amis comme Pablo Picasso.… ; n’oublions pas ces jeunes qui s’engagèrent dans les troupes libératrices comme Jean Marais, Jean-Claude Pascal, Valery Giscard d’Estaing, Jean Gabin…………

    L’intérêt de ce livre écrit par un médecin-historien est qu’il passe en revue toutes les périodes de la guerre et la réaction de ces futures vedettes, comédiens, écrivains face aux évènements. L’attente face à l’ennemi qu’on nomma Drôle de guerre. Puis le blitzkrieg ou guerre éclair jusqu’à l’Armistice. La France humiliée entre souffrance et amusements avec ceux qui collaborèrent ou les zazous. Mais beaucoup de récits s’appuient sur la résistance, la France libre mais aussi les persécutions de juifs. En 1943, l’espoir revit mais l’Allemagne impose le Service du Travail obligatoire et la réaction majoritaire des réfractaires. La guerre se fait aussi sur les ondes entre Radio Londres et Radio Paris ; Puis les combats en Afrique ; le débarquement arrive enfin en Normandie. Il y eut les bombardements, les villes libérés, la Résistance en action, les femmes tondues et des exécutions sommaires. La France est enfin libérée mais la guerre n’est pas encore finie et les camps libérés avec le retour des survivants.

    Autre aspect de ce livre de 280 pages sorti fin de l’année dernière est la citation des sources et une riche bibliographie faisant 40 pages. Une manière passionnante de suivre ce long confinement de liberté de 5 ans. LEUR SECONDE GUERRE MONDIALE de Bruno Halioua aux éditions Buchet-Chastel.

    Dans le même esprit, le musée régional de Visé et la S.R.A.H.V ont publié depuis une trentaine d’années une série de témoignages, sorte d’Apocalypse en Basse-Meuse comme par exemple les histoires d’exode de Marcelle Martin, de la famille Verlaine, de John Knaepen, ou dans une prochaine édition, le récit du prisonnier Joseph Rion qui libéré fera un sacré voyage pour revenir dans sa ville natale Visé ou encore les anecdotes de l’adolescent Martin Purnode qui sera un témoin privilégié des journées de la libération de Visé au mois de septembre 1944, frôlant la mort à plusieurs reprises.

    JPRGM

  • ARBALETES, ARQUEBUSES ET MOUSQUETS : vous avez dit armes efficaces ?

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    Arbalète chinoise à répétition : refabrication à l'identique du modèle original

     

    Une intéressante revue « Guerres et Histoires », datée de février 2021, portant le n°59 et riche de 98 pages met l’accent dans ses nombreux articles sur trois armes en particulier.

    Arbalète Made In China : on sait que la Chine fut la patrie de nouvelles inventions, souvent bien avant la naissance du Christ, il y a plus de 2000 ans comme la poudre noire. La première arbalète (le nu en chinois) classique fut créée il y a 2700 ans et la Chu Ko Nu, l’arbalète chinoise à répétition, vous avez bien lu à répétition ! aurait été mise au point par Zhuge Liang (181-234), un stratège chinois. Ressemblant à une arbalète classique, elle dispose d’un chargeur à carreaux (nom donné au trait tiré par une arbalète) au dessus du fût. Ce chargeur comporte dans sa partie inférieure une glissière munie d’une encoche qui engage la corde. Par un mécanisme ingénieux, un levier ramené vers le tireur bande la corde et libère aussi un carreau du magasin qui tombe dans la rigole et puis on relâche la corde qui propulse le projectile. 15 secondes suffisent pour déclencher un nouveau trait jusqu’à ce que le chargeur d’une dizaine de traits soit vide. Imaginons cent arbalétriers qui peuvent faire pleuvoir un millier de traits…..efficace jusqu’à 60 m. mais avec une précision aléatoire. Finalement, elle rivalisera difficilement avec l’arc composite sauf derrière un rempart et sur un bateau. Les Coréens créeront un modèle encore plus efficace. Sa survie irait du IVe s. à 1900 mais face aux armes à feu portatives dans les champs de bataille, elle ne fera plus le poids. Et l’auteur de l’article bien informé ajoute que cette arme conviendra mieux aux intrigues de palais, à l’autodéfense ou à la chasse au petit gibier.

    Arquebuse sans fourquine et Mousquet avec fourquine : des rivaux du 16e au 18e s.

    Ancêtre du fusil muni d’une mèche, l’arquebuse est la soeur aînée du mousquet, appuyé sur une fourche ou fourquine. Issue de l’hacquebute, placée sur un rempart, l’arquebuse est plus légère et de ce fait plus maniable. D’abord munie d’une mêche placée sur un serpentin puis sur une platine qui deviendra au 17e à rouet. En tournant, ce rouet frotte tel un briquet un morceau de pyrite fiché dans la mâchoire d’un chien, provoquant des étincelles mettant le feu à la poudre d’amorce.

    Le mousquet (nom tiré de moschetto, petit rapace) apparaitrait au début du 16e s. durant les guerres d’Italie et devait s’appuyer sur la fourquine, fourche montée sur un manche et fichée en terre pour maintenir cette arme robuste et pour faciliter la visée. La littérature de l’époque les confond souvent : l’arquebuse est longue de 120 cm et pèse 6 kg avec des balles de 20 grammes. Le mousquet fait plus de 7 kg et est plus long que 170 cm avec des balles de 40 grammes et demandant beaucoup plus de poudre . Ces armes pouvaient percer une armure à plus de 450 m. Mais la portée efficace des deux armes serait….de 50 m. Les arquebuses coûtaient moins cher que les mousquets et la solde était plus élevée pour un mousquetaire. Mais pour les escarmouches et les déplacements rapides, rien n’égalait l’arquebuse et la qualité demandée à l’arquebusier était d’être mobile, vif, prompt à surprendre l’ennemi par des embuscades. Le mousquet servait plutôt comme arme « antichar », à savoir à l’époque la cavalerie lourde. Seuls les plus trapus et robustes des hommes porteront cette arme. ; Mais au 17e s. le canon du mousquet est raccourci et ne nécessite plus l’emploi de la fourquine. Les Hollandais inventent le feu de salve sur des champs de bataille : après le feu du premier rang, le second rang s’avance et tire sa salve tandis que le premier rang revenu à l’arrière recharge son arme et on peut aller jusqu’à 10 rangs ; le mousquet va petit à petit supplanter l’arquebuse même si le système de mise à feu par mèche – jusqu’en 1680 - les rapproche. Mais tous deux seront supplantés par les fusils avec le système de mise à feu par silex, puis les armes à canon rayé. Mais en face, l’utilisation des armures deviendra obsolète. L’art du tuer son adversaire n’ira qu’en s’améliorant, malheureusement !!!!

    J.P.LENSEN

  • Les échanges, moteur vivant de la recherche du patrimoine pour une société d'histoire

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    Depuis le renouveau de la société d’histoire de Visé en 1981, ses responsables n’ont eu de cesse de développer leur contact en région francophone, en Belgique, si pas à l’étranger. A défaut d’échanger nos publications et nos recherches, nous pouvons aussi nous abonner à leur revue ou participer à leurs activités.

    En 2020, nous comptons une cinquantaine d’échanges. Les sociétés voisines ont tout notre intérêt : les amis du musée herstalien, le musée de Berneau, le cercle de Herve ou de Fléron, l’institut archéologique liégeois ou le Vieux-Liège mais aussi le musée d’Armes, le musée de la Vie Wallonne, le musée de la Boverie, la Cité Miroir ou encore les archives de l’état de Liège (avec l’asbl CELIDA) ou le Trésor de la Cathédrale de Liège. En Haute-Meuse, nos contacts se sont tournées vers La mémoire de Neupré ou encore au niveau archéologique, les Chercheurs de la Wallonie avec le Préhistomuséum de Ramioul ou le cercle hutois des Sciences et des Beaux-Arts. Dans l’arrondissement de Verviers, ce sont deux sociétés qui nous sont en échange : les Archives verviétoises et la société d’histoire (en relation avec les musées verviétois) ou encore les musées de Spa ou l’asbl Temps jadis. D’autres associations de sauvegarde du patrimoine et de l’environnement nous intéressent : le Terroir (l’ASREPH) et Qualité Village Wallonie. Nous sommes engagés dans des associations généralistes comme Patrimoine Industriel Wallonie Bruxelles avec plusieurs musées y attachés comme Blegny-Mines (et le CLADIC), La fonderie de Molenbeek ou encore Bois-du-Luc. Nous sommes membres de la Fédération des Archéologues de Wallonie dont plusieurs musées locaux sont membres, comme le musée d’Eben ou le Cercle Hesbaye-Condroz. Nous sommes aussi abonnés à la société d’anthropologie et de préhistoire de Belgique, dont le siège est à l’institut royal des Sciences Naturelles de Belgique de Bruxelles.

    Dans le domaine de l’histoire contemporaine, nos relations sont étroites avec la Maison du Souvenir d’Oupeye ou au niveau fédéral, avec le C.E.G.E.S. (centre d’études guerre et Société). Etant centre labellisé (pour la cellule Démocratie ou Barbarie de la Fédération Wallonie-Bruxelles), nous sommes en contact avec les Territoires de la Mémoire de Liège ou le musée de l’Armée de Buxelles. Dans le domaine muséal, nous avons été il y a plus de 22 ans, dans les fondateurs de Musée et Société en Wallonie, qui promotionne les musées en Wallonie. Nous sommes partie prenante de deux commissions : ARCHEOPASS réunissant les musées d’archéologie et HOMUSEE regroupant les musées d’ethnologie. Un contact qui ne pourra que s’élargir sera celui avec le musée gallo-romain de Tongres ; notre dernier contact fut tissé avec la société d’histoire de Kanne (Riemst). Des sociétés savantes (dénomination ancienne des sociétés d’histoire), nous faisons partie des Bibliophiles liégeois.

    Nos contacts ne s’arrêtent pas à la région liégeoise : du côté de Namur, la société archéologique de Namur ou encore le musée de préhistoire du Malgré Tout de Treignes ou le Guetteur wallon. En province de Luxembourg, le musée en Piconrue de Bastogne, l’institut archéologique du Luxembourg d’Arlon, le Fourneau St-Michel, la société d’histoire de Durbuy (avec le site mégalithique de Wéris), la société de Marche-en-Famenne ou le Musée gaumais de Virton. En Brabant Wallon, le musée de Louvain-la-Neuve ou musée L, la revue d’histoire du Brabant Wallon ou l’association des sociétés d’histoire de cette province. Dans le Hainaut, les musées du carnaval de Binche, des Beaux-Arts de Charleroi , le centre de la Gravure de La Louvière, le musée royal de Mariemont ou encore le musée de la Photo de Charleroi. Quant à Bruxelles, les contacts de revue avec la fondation Marinus de Woluwe ou la Bibliothèque Royale. Nous sommes aussi en rapport avec nos voisins néerlandais : Uit Eijsdens Verleden, Maasgouw, Archéologie in Limburg ou encore l’association des arquebusiers des deux Limbourg. Nous pourrions en rajouter avec des contacts ponctuels comme ceux tissés pour le centenaire de la première guerre mondiale avec les 6 autres villes martyres belges et Eijsden…….

    J.P.Lensen