Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 61

  • Visé Hausse de l'IPP : 50 € par ménage

    Vise ville logo Couleu_fmt.jpegHausse de l'Impôt sur les Personnes Physiques : 50 € par ménage

    Après Blegny, Juprelle et Neupré, Visé est la quatrième commune de la région à augmenter sa fiscalité en moins d’un an. Une hausse qui touche l’impôt des personnes physiques (IPP) et qui est plutôt  importante puisqu’elle est de 0,8 %, faisant passer la taxe de 8 à 8,8%. Et comme l’a précisé Marcel Neven, le bourgmestre de la Cité de l’oie, qui tentait d’un peu dédramatiser la situation, cette augmentation coûtera, annuellement, 50 euros à chaque ménage visétois.

    Mais lundi soir, lors du conseil communal, avant d’en arriver au vote, les débats ont été longs et tendus entre MR et cdH (majorité) d’une part, PS et Ecolo de l’autre (opposition). Une fois de plus, l’opposition a critiqué la mauvaise gestion et le manque de vision à long terme dont a fait preuve la majorité durant des années. Une attitude passive, toujours selon l’opposition, qui au final, l’a amenée à augmenter son IPP. «Vous êtes la seule commune à licencier, supprimer des services et ensuite augmenter l’IPP », s’est ainsi insurgé Martial Mullenders, conseil communal Ecolo. Car effectivement, avant d’en arriver à la hausse, Visé a licencié six membres de son personnel en début d’année alors que le CPAS a dû se défaire de quinze personnes et fermer deux services.

    Ce que Gil Simon (PS) n’a pas manqué de souligner également. « Dans votre programme électoral, le MR se vantait d’une gestion rigoureuse, de finances saines, d’un matelas confortable qui permettait d’éviter des mesures douloureuses. Vous promettiez également de maintenir et développer les services à la popuation. Un an plus tard, on voit où on en est arrivé. Vous augmentez l’IPP au maximum de ce qui vous est autorisé ». Une hausse de 0,8% et non de 0,5% qui permettra de combler le déficit budgétaire. Et si elle a eu lieu maintenant, c’est parce que les autorités ont espéré l’éviter en réduisant ses dépenses depuis plusieurs années. Ce qui a laissé l’opposition plus que sceptique qui a voté contre.

    FRONTIÈRE RECTIFIÉE

    Et si l’IPP a concentré les débats, il a également été question de la rectification de la frontière bel- go-néerlandaise à hauteur de Lanaye. La presqu’île appelée l’Islal serait ainsi notamment cédée à nos voisins néerlandais. Sur proposition d’Ecolo, le conseil a marqué son accord de principe sur cette rectification à condition que la presqu’île, classée zone Natura 2000, bénéficie d’un statut équivalent aux Pays- Bas. 

    AURÉLIE DRION

  • Quelques titres de La Meuse

    0001Yk.jpeg- Sécurité routière : 83.736 enfants sans ceinture sur nos routes

    - Rarissime : Di Rupo attaque le député Laurent en justice

    - Science : l'ULg plastine ses cadavres

    - Une nouvelle race de chats : tête de spynx et corps de basset

    - Grève sauvage au TEC Liège-Verviers

    - Soumagne : les heures sup' du secrétaire communal "illégales" selon le ministre

    - Les taxis liégeois en crise

    - Herstal : potagers à louer

    - Politique : la Wallonie à l'assaut du plombier polonais

    - Social : virés et privés de chômage

    - Italie : Berlusconi ENFIN chassé du gouvernement

    - Foot : Anderlecht ne méritait pas ça

    - Standard : pas content Ben Haïm

    - Etc, etc... 

  • Ce mercredi La Meuse vous propose

    00019f.jpeg- Exclusif : dégâts dans nos prisons, l'incroyable facture

    - Polémique : l'exercice militaire anti-islamistes qui choque

    - Justice : Atlan Irgel, la vitesse et l'alcool écartés

    - Tendance : le détatouage en plein boom

    - Visé : finances, une hausse de l'IPP de 50 € par ménage

    - Mobilité : des investissements sur le rail

    - Sécurité routière : -35% d'accidents en trois ans grâce aux radars wallons

    - Télé redevance : malades et séniors exonérés en 2013

    - Une pétition lancée contre les chevaux de la police à l'abattoir

    - Euthanasier un enfant : et si le roi Philippe refusait de signer?

    - Saint-Nicolas : quel jouet choisir? 

    - Foot : il faut l'Anderlecht version PSG

  • COUP DE GUEULE : INDEMNITÉS FUNÉRAIRES: 11.500 EUROS POUR LES DÉPUTÉS, RIEN POUR LE CITOYEN

    1434912492_B971459112Z.1_20131122170258_000_G0V1I2VN3.1-0.jpg

                                                                                               (Photo Sudpresse)

    Un article d'Adrien de Marneffe

    Il y a moins d’un an, le gouvernement enlevait à des centaines de milliers de Belges leur allocation funéraire. Sans pour autant toucher aux avantages financiers de la classe politique. Car en cas de décès, la famille d’un député touche plus de 11.000 euros.

    148,74 euros. C’est à cette petite somme d’argent qu’avaient droit les familles endeuillées via l’assurance-maladie de l’ONSS. Lors du décès d’un des leurs, la famille percevait ce petit pécule à titre d’allocation de frais funéraires. Et ce, en cas de décès d’un salarié, d’un chômeur, d’un invalide ou d’un salarié à la pension. Un avantage que le gouvernement fédéral a décidé de supprimer en décembre 2012 afin de réaliser une économie de quelques millions d’euros (6,4 millions).

    "Lors de leur décès, la famille de nos députés fédéraux a droit à une allocation de 11.458 euros."

    Mais ce même gouvernement, prompt à sabrer dans les dépenses sociales, n’a pas eu le bon goût d’astreindre la classe politique aux mêmes sacrifices. En effet, lors de leur décès, la famille de nos députés fédéraux a droit à une allocation de plusieurs milliers d’euros. « Quand les frais funéraires sont pris en charge par la famille d’un défunt, la chambre des représentants lui octroie un remboursement forfaitaire, une somme équivalente aux deux derniers mois de salaire de l’élu », précise Yves Delvaux, fonctionnaire en charge des finances de la Chambre des Représentants. Soit 11.458 euros. « Quand les funérailles sont organisées et payées par des personnes qui ne sont pas de la famille, ils ont droit à un mois de salaire (5.729 euros nets). L’argent est versé à ces personnes sur présentation de la facture liée aux frais funéraires. Même si la somme versée par la chambre n’est pas forcément en rapport avec le montant de cette facture. »

    La famille des députés wallons et bruxellois mais aussi les gouverneurs de nos provinces ont, eux aussi, droit à de solides indemnités en cas de décès.

    LA FACTURE PRISE EN CHARGE PAR LE PARLEMENT

    « J’ai encore enterré un député il y a quelques semaines », nous confie un gérant de funérarium de la région Namuroise. « La famille lui a offert un enterrement en grande pompe. La facture a été presque entièrement payée par le Parlement wallon .»

    Mais comment expliquer ces disparités entre les différentes fonctions politiques? Sans parler des incroyables différences par rapport au commun des mortels… Concrètement, chaque assemblée parlementaire (parlement wallon, flamand, chambre des représentants, sénat etc..) est autonome pour décider de ce type de remboursement. Ces mêmes personnes qui légifèrent et imposent aux Belges diverses restrictions, ne sont pas contraintes de se les appliquer à elles-mêmes. Si ce n’est par désir de montrer l'exemple .

    «C’EST SCANDALEUX»

    « C’est évident qu’il y a une certaine injustice derrière tout cela », tranche Zoé Genot, député fédérale (Ecolo). La Bruxelloise s’est plusieurs fois élevée contre les décisions du gouvernement de supprimer les allocations funéraires. « Bien sûr, mon premier combat, c’était que le citoyen conserve ses allocations. Mais leur enlever cet avantage et le laisser aux députés, c’est scandaleux. »

    À croire que, jusqu’au bout, même dans la mort, nos politiques ne sont définitivement pas des citoyens comme les autres.

  • Ecolo Visé : semaine de l'arbre

    Dans le cadre de la semaine de l’arbre, la 8apkyic33808wg0ggo8ckckw4.jpeglocale visétoise d’ECOLO vous invite à venir chercher gratuitement un plant d’arbuste à petits fruits (framboisier, groseillier, cassissier). Cette distribution sera l’occasion de venir discuter avec les membres de la locale et les mandataires ECOLO visétois autour d’un cocktail chaud maison.

    Nous vous attendons nombreux ce samedi 23 novembre, dès 10h sur l’esplanade de la Collégiale à Visé. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Bastien REUL au 0474/41.18.77.