Fermeture de l'autoroute A25/E25, direction vers Liège, à hauteur d'Argenteau
Une déviation sera installée
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Pari réussi pour la Régionale Visétoise d'Habitations, très bientôt quatre nouveaux logements vont accueillir leurs locataires, et pas n'importe quels logements...
Un des objectifs poursuivis par la Société Wallonne du logement était de mettre en oeuvre un projet expérimental, comprenant de nouvelles techniques de construction, en utilisant des matériaux faciles à trouver, recyclables, et à un coût abordable. Philippe Vincent, le directeur technique de la société de logement, avait déjà en tête la possibilité d'édifier des logements à partir de conteneurs maritimes déclassés, comme cela se fait déjà aux Pays-Bas, afin de les aménager et les transformer en habitations sociales. Immédiatement, le conseil d'administration de la Régionale marqua tout son intérêt pour ce projet novateur chez nous. L'appel à un projet expérimental lancé par le Gouvernement Wallon était l'occasion de faire aboutir le concept.
Philippe Vincent et Marie-Ève Pirson, architecte, se lancèrent alors dans l'étude de faisabilité du projet. Le bureau d'architectes OKube de Fexhe-Slins fut contacté, et ce fut Jean-Claude Embrecht, un des trois architectes du bureau d'étude qui prit plus particulièrement le projet en main. Les concepteurs firent appel à une société de construction liégeoise, installée rue de Colonster. BSP Construction possède en effet toute la maîtrise technique pour réaliser de telles constructions métalliques.
Une fois le projet finalisé, il fallut convaincre la ville de Visé, mais aussi le service d'urbanisme et la Société Wallonne du logement. La récompense arriva lorsque la Société Wallnne du logement retint ce projet.
Ce dimanche, nous avons donc pu visiter le chantier, où seules quelques finitions restent à terminer.
Implanté au bout de la rue de la Wade, nous découvrons un immeuble à façades métallique, tout à fait moderne. Quatre appartements le composent, neuf conteneurs ont été utilisés. Au rez-de-chaussée, nous découvrons un appartement à une chambre (composé de 2 conteneurs) et un à deux chambres. Pour ce dernier, trois conteneurs ont été nécessaires, et il est destiné à loger des personnes à mobilité réduite. Il a été conçu dans ce sens, portes élargies, surface de la salle de bain supérieure, possilité d'accéder au lit en fauteuil roulant, etc. L'autre, lui, pourra être aménagé ultérieurement pour abriter également quelqu'un de moins valide. Les deux appartements du premier étage sont composés eux aussi d'un living avec coin cuisine, d'une chambre, d'une petite buanderie, d'une salle de bain/douche et d'un petit débarras. Copie conforme de celui du rez-de chaussée. La superficie de ces appartements est de 62m2, tandis que celle de l'appartement destiné à quelqu'un de moins valide en fait 84. Un dernier petit conteneur, vert, est destiné à abriter pour moitié les poubelles des occupants et pour l'autre, les compteurs d'énergie, etc.
Comme nous l'explique l'architecte d'OKube présent sur les lieux, "la difficulté principale a été de respecter toutes les normes édictées par les différents organismes : sociétés de logement sociaux, urbanisme, Société Wallonne du logement, tant en matière de protection d'incendie que d'isolation... Tout en gardant pour but principal l'économie d'énergie."
C'est ainsi que les murs intérieurs sont recouverts de plaques de plâtre Knauff, tandis que le bardage extérieur est constitué de panneaux sandwiches de 12 cm de polyuréthane recouvert d'un bardage métallique. Les appartements sont dotés d'une chaudière à gaz à récupération et basse température. Chaque logement est équipé, en plus, d'un système de ventilation mécanique automatique. Il se met en marche lorsqu'un certain taux d'humidité est détecté. C'est ainsi que les concepteurs ont arrivés à obtenir un coefficient d'isolation de K20.
On arrive donc à la fin de ce chantier expérimental pour tous, qui se sera étendu sur sept mois. Les premiers locataires seraient attendus début juillet. Petite note d'originalité cependant : à la demande de monsieur Philippe Vincent, dans chacun des appartements, une superficie d'environ 1,5 m2 n'a pas été recouverte dans le living, rappelant ainsi la structure originelle du conteneur.
Un beau challenge donc relevé par tous les intervenants, à l'initiative de "la Régionale Visétoise" qui ne craint pas d'investir et d'innover pour le bien-être de ses locataires.
En collaboration avec la Ville de Visé, la SPI organise le samedi 25 avril 2015 une visite du site du Charbonnage du Hasard.
L’occasion pour les habitants du quartier de visualiser l’ampleur des travaux et l’état du site en général. Les visiteurs pourront également poser toutes leurs questions aux gestionnaires du projet. La priorité est donnée aux Cherattois.
La visite du site se fera dans des conditions drastiques de sécurité (parcours balisé).
La visite durera 1h et sera organisée par groupe de 10 personnes. Il y a de la place pour 100 personnes maximum.
En raison des conditions difficiles du site, la pose de chaussures de sécurité ou à grosses semelles (type chaussures de marche) est obligatoire. Par ailleurs, l’accès au site n’est possible que pour des personnes valides et sachant se déplacer aisément.
Dans la limite des places disponibles, en accordant la priorité aux Cherattois, les inscriptions se font auprès du Service environnement de la Ville de Visé par téléphone au 04/374.84.93.
Clôture des inscriptions : le mercredi 22 avril 2015 à 12h.
Luc LEJEUNE, Premier Echevin de la Ville de Visé
Claude KLENKENBERG, Président de la SPI, Agence de Développement de la Province de Liège
Voilà, un coup de téléphone a suffi pour régler le problème en quelques heures. Comme monsieur Colak nous l'avait promis hier soir, ses services ont paré au plus urgent, le nid de poule dangereux a été comblé. La réparation définitive sera effectuée ultérieurement, mais en attendant il n'y a plus de danger. Merci m'sieur Colak.
Le "trou" triangulaire mesure environ 80 X 30 X 10cm. Il en fait au moins 12 de profondeur
Depuis un certain temps, un temps certain diront d'autres, la circulation est particulièrement dangereuse aux abords du carrefour avec la rue des Trois fermes. Le service des travaux de la ville est au courant, mais ne peut intervenir car il s'agir d'une voirie régionale. Le service signalisation ne pouvait même pas signaler le nid de poule. Bien que plusieurs mails et communications téléphoniques aient averti le SPW, rien ne bougeait. Le "piège mortel" continuait sa vie.... Nous avons eu l'opportunité de contacter le Boss du service. Ce dernier nous a assuré qu'il n'avait pas été averti de cette situation. Il a d'emblée admis cette situation était anormale et il nous a assuré que le nécessaire serait fait dans les 24 hrs pour remédier au problème. Merci monsieur Colak.