Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Visé obtient le label "Ma commune dit oui aux langues régionales"

    image.jpg

    Samedi dernier, la Fédération Wallonie - Bruxelles a décerné le label  " Ma commune dit oui aux langues régionales " à quinze nouvelles communes.  Cette cérémonie s'est déroulée en présence de Bénéicte Linard, ministre de la Culture ainsi que des bourgmestres et représentants des communes concernées. Parmi ces nouvelles communes on retrouve Aywaille, Esneux et Visé.
     
     « Ma commune dit oui aux langues régionales » a pour but de constituer un réseau de communes labellisées qui s’engagent à mettre en œuvre une série d’actions concrètes en faveur des langues et cultures régionales présentes sur leur territoire.
     
    Déjà en 2018, treize communes, dont Blegny, Herstal et Liège, avaient obtenu ce label. A présent elles sont 28 de la Fédération Wallonie - Bruxelles à être labellisées.
     
    Le Label
     
    Ce projet comprend  deux principaux éléments :
    - la signature d’une convention par laquelle la commune s’engage à promouvoir les langues régionales endogènes sur son territoire et
    - l’octroi d’un label par un Comité de labellisation qui accompagne la commune dans sa démarche de mise en œuvre des actions auxquelles elle s’est engagée.
    La convention de labellisation soumise à la signature des communes propose un large éventail d’actions possibles en vue de promouvoir et protéger les langues régionales.
    Ces actions relèvent de quatre domaines : « communication », « culture », « enseignement », « signalétique, tourisme et vie économique ».
     
    Visé
     
    « Le Festival Marcelle Martin connaît un beau succès durant trois jours. Et je vais réunir les directeurs et directrices d’écoles pour voir ce qui peut être fait auprès des jeunes (concours de déclamation, initiations...) », précise Mathieu Ulrici, échevin de la Culture de Visé.
  • SAINT-GEORGES RETROUVE SAINT-HADELIN DANS UNE DEMARCHE IDENTIQUE

    d16a974d4d6d0d71b29bfbfe045f1da7-1619178096.jpg

    © Kirk-Irpa Bruxelles

    C’est à Bruxelles le 23 avril 2021, jour de la St Georges qu’après 3 années de restauration le célèbre retable de saint Georges (1493) de Jan II Borman resplendit de nouveau au Musée du Cinquantenaire de Bruxelles. Les scènes du gothique tardif sont sans conteste intemporelles et d’une qualité tout à fait exceptionnelle. Elles surprennent le spectateur par leurs compositions cinématographiques, leurs personnages réalistes d’une grande expressivité et la virtuosité inégalée de la sculpture. Comme dans un arrêt sur image, les personnages sont représentés en pleine action. En sept scènes, Borman donne vie à l’atroce martyre de saint Georges. En raison de sa foi, le héros inébranlable est suspendu par les pieds au-dessus des flammes, éviscéré, décapité…

    L’étude interdisciplinaire, menée en collaboration avec l'Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA), a conduit à des découvertes inattendues et a permis d'élucider des mystères séculaires. Était-il à l'origine polychromé comme les autres retables flamands ? Dans quel contexte a-t-il été créé ? Et comment expliquer l'ordre incohérent des scènes qui ne correspond pas à la légende et commence étonnamment par la mort du saint ? L'ordre illogique des scènes a finalement pu être expliqué en étudiant les emplacements des chevilles et des clous originaux utilisés pour fixer les scènes dans la caisse. Ceux-ci montrent clairement que le restaurateur du 19e s. (1835) Sohest a démonté, puis replacé les scènes dans un autre ordre pour une raison encore inconnue. Au cours de la restauration actuelle, le sens du récit établi par Jan II Borman a finalement été restitué. Ainsi, après près de deux siècles, les groupes de statuettes magnifiquement sculptées ont retrouvé leur emplacement d'origine dans ce chef-d'œuvre monumental.

    _DSC0164.JPG

    © P. Neufcour

    La commande du retable par la Grande Guilde des Arbalétriers de Louvain pour sa chapelle est perçue comme une manœuvre politique du plus haut niveau. Pour s'attirer les faveurs de Maximilien d'Autriche, vainqueur de la révolte des villes brabançonnes et flamandes, la Grande Guilde commande délibérément un retable de saint Georges à Jan II Borman. À ce dernier, car il était très apprécié à la cour et membre de la chambre de rhétorique bruxelloise Le Lys, placée sous la protection de Maximilien. Et un retable de saint Georges précisément, parce que l'archiduc l'avait choisi comme patron personnel et utilisait sa vénération même à des fins de propagande.

    Malgré que les deux œuvres (le retable de Saint-Georges et la châsse de saint Hadelin) sont l’une en bois et l’autre en argent et sont séparées par 333 ans, on pourrait leur trouver des similitudes quant à leur restauration et leur transformation ; Autant la restauration du retable de Saint-Georges permit de retrouver sa structure historique et hagiographique, autant la dernière grande restauration de la châsse de saint Hadelin par l’IRPA en 1970 fit retrouver sa structure d’origine. Deux des huit panneaux en effet furent alors intervertis. Actuellement le deuxième panneau, la bénédiction que donne l’abbé Remacle à son ancien disciple, Hadelin, après la révélation de sa mission (qui est de fonder une communauté monacale) avait été lors d’une très ancienne restauration placé à la quatrième place, ce qui par rapport à la Vita Hadelini (la biographie de Hadelin, écrite vers l’an mil) était incongru. En effet, l’accueil de ses premiers disciples ne pouvait précéder la scène de bénédiction de son supérieur et la permission d’aller fonder une nouvelle communauté dans la vallée de la Lesse, à Celles. Mais c’est trop tard pour l’autel majeur de la chapelle du Collège Saint-Hadelin datant de l’avant-guerre 14-18 et qui conserve la disposition erronée. (J-P Lensen)

  • A la chapelle des Sépulcrines à Visé, exposition des oeuvres de Julian Van Bur et de son atelier

    fullsizeoutput_16dbb.jpeg

    A Visé; rue du Collège 21, exposition des oeuvres de Julian Van Bur et des élèves de son atelier, jusqu'au 16 mai, tous les jours de 13h à 18h.

    Entrée libre et respect des normes sanitaires

    PEINTURE, Céramique.

    Atelier : Danielle Colin, Brigitte.........., Catherine Coue,

    Anne De Lamper, Josiane Ducachet , Christiane Goujon, 

    Michael  Jiliak, Math, Marcelle Leunis, Liliane Lizen, 

    Frans Reul,  Zou, Nicole Forir, Marie claire Dormal, Huberte Dessart, Pierre Desmeth.

    Photos : © Adrien Angé (6 ans et demi)

    fullsizeoutput_16d9a.jpeg

    fullsizeoutput_16db5.jpeg

    fullsizeoutput_16da1.jpeg

    fullsizeoutput_16db1.jpeg

    fullsizeoutput_16db3.jpeg

    fullsizeoutput_16db2.jpeg

    fullsizeoutput_16db6.jpeg

    DSC_7460.JPG

    fullsizeoutput_16da8.jpeg

    DSC_7466.JPG

    DSC_7468.JPG

    fullsizeoutput_16db8.jpeg

    fullsizeoutput_16db7.jpeg

    Le jeune photographe au travail, vu par grand-papa. Merci à Adrien pour son reportage et encore bravo à lui !

    DSC_7461.JPG

    (P. Neufcour)

     

  • LE DEVOIR DE MÉMOIRE 1914-1945 vient de sortir. 132 pages de conseils

    CCF475CF-A746-4079-8694-744C50EA2FAF.png

    LE DEVOIR DE MÉMOIRE 1914-1945 vient de sortir. 132 pages de conseils

    Sortie dernièrement, cette édition du comité national belge du Souvenir (asbl) écrite par son président Jean-Pierre Schellekens analyse cette période 1914-1945. Il tente de démontrer combien les découvertes scientifiques (amplement expliquées), les souffrances des populations, les évolutions mentales, les erreurs politiques et les espoirs d’un monde meilleur se suivent et se ressemblent pour n’être compris que dans une seule époque globale qui réunit les 2 guerres mondiales. L’auteur veut aiguiller le lecteur à cultiver un esprit critique concernant les interprétations des faits et à souligner l’importance d’une empathie envers ces situations que nous espérons ne plus jamais revivre.

    Il évoque la mémoire dans notre société : celle de différents héros tant dans leur vie que par leurs exploits, le rôle des écrivains (cités en grand nombre) et l’importance de la musique (un grand nombre de titres de CD nous est donné dans ce livre). Les monuments de nos villes et les peintres qui ont transcrit dans leurs œuvres leur expérience de la guerre sont aussi d’autres piqures de rappel. La plupart de temps, l’immédiate après-guerre a été l’heure du pacifisme. L’auteur insiste aussi sur la pédagogie et l’importance des visites de site (pour la Belgique, Breendonk ou Malines ou pour l’ailleurs, Auschwitz). Il ne négative pas cette période car ce fut l’occasion de découvertes médicales. Mais à contrario, des innovations chimiques, biologiques , technologiques développèrent aussi les mécanismes de mort. Après ces guerres, des améliorations sociales (la sécurité sociale) et des changements économiques virent le jour.

    La mémoire vise aussi les victimes, comme les résistants militaires et civils mais aussi la population civile dans son ensemble - comme ceux qui moururent de faim en 1914 – et surtout la shoah.

    M.Schellekens aborde et c’est important le comportement humain de la mémoire avec le danger de l’indifférence ou le droit à l’oubli, le chagrin et la foi. Ce devoir finalement c’est le poids du passé sur l’avenir : sur les deux guerres pourquoi se souvenir, comment le faire. Une question essentielle dans ces conflits : pourquoi mourir pour un autre ou la solidarité et de citer des extraits de Malraux lors de l’entrée de Jean Moulin au panthéon ou de l’opéra 31 mai 1413 et de quelques autres.

    Arrive en fin de livre une abondante documentation : une liste de bibliothèques, une nombreuse sélection de films, de littératures , de musiques tant de films que sacrées, classiques ou des chansons populaires. Il y a aussi des œuvres d’art à voir, des pièces de théâtre à découvrir. Importantes aussi les tombes des soldats inconnus de par le monde et les dates de commémorations, les centres de recherches où retrouver une victime militaire ou civile. Une bibliographie historique parachève ce livre important pour l’enseignant, le chercheur, le passionné d’histoire. Un index des centaines de noms de personnes ou de lieux cités est des plus instructifs avec une liste de la centaine d’illustrations. Bonne synthèse rarement trouvée dans un seul ouvrage.

    JPRGM

  • Argenteau : un cycliste percute la benne d'un tracteur. Ses jours sont en danger.

    A la sortie d'un virage, Jean (66 ans) a été victime d'un grave accident. A la sortie d'un virage, il a percuté la benne d'un tracteur. Les secours et le police se sont rendus sur place et l'hélicoptère médicalisé a été appelé.  

    L'accident n'a pas eu de témoins et le conducteur du tracteur ne sait pas expliquer ce qu'il s'est passé. L'enquête devra déterminer les circonstances exactes dans lesquelles cet accident s'est produit. (P. Neufcour)