(Photo Sophie Kip)

Le 2 août, «Liège Expo 14-18» s’ouvrira à Liège. Ce sera la plus grande expo du monde sur la Première Guerre mondiale. Nous avons rencontré David Bardiaux, un Français considéré comme le plus grand collectionneur d’objets liés à la Première Guerre mondiale. Il a en effet prêté un millier de ses plus belles pièces à Europa 50, la société à l’origine de «Liège Expo 14-18».

Geoffrey Wolff

Le 2 août prochain, Liège accueillera ce qui sera sans doute la plus grande expo jamais consacrée à la guerre 14-18. Sur 4.000m² installés aux Guillemins, les responsables d’Europa 50, déjà à l’origine de SOS Planet et de Golden Sixties notamment, ont entrepris d’évoquer la Grande Guerre sous tous ses aspects. Les chefs d’armées dans leurs bureaux, les soldats dans les tranchées, les médecins et leurs hôpitaux de campagne, les civils, les artistes, les résistants et enfin les vainqueurs seront ainsi tous représentés dans leur vie de tous les jours. Ce qui donnera lieu à des reconstitutions exceptionnelles, au sein desquelles déambuleront les visiteurs.

Ceux-ci pourront aussi approcher des objets d’époque, rarement montrés, sinon à ceux qui ont eu la chance de visiter les deux musées de David Bardiaux.

Ce Français originaire du Pas-de-Calais est considéré comme le plus grand collectionneur 14-18. Il a accepté de prêter quelques-unes de ses plus belles pièces à l’expo liégeoise, «environ un millier sur les 12.400 que nous possédons,» explique ce passionné. Des pièces qui sont toutes d’époque. Pas question ici de copies, tout est authentique, du fil de fer barbelé qui était employé dans les tranchées aux mitrailleuses. Et toutes ont une histoire…

" Ce sont des pièces qui ont vraiment servi et qui ont appartenu à quelqu’un, dont nous essayons à chaque fois de retracer l’histoire. Nous présentons ainsi à Liège un empennage d’avion pour lequel nous avons les papiers du pilote, son plan de vol… Nous savons qu’il s’est tué en atterrissant et que cet empennage a ensuite été offert à sa famille en hommage.»

Une passion née alors que M. Bardiaux n’était encore qu’un enfant. « Mon grand-père avait fait 14-18. Comme il m’en parlait souvent, j’ai commencé à récupérer tout ce que je pouvais. Au point de finir par faire un musée dans le grenier, que je faisais visiter à ma famille. Et j’ai toujours tout gardé, je n’ai jamais rien revendu…» Résultat: 12.400 pièces d’exception, mais aussi plus de 450 affiches et… 16 tonnes de pièces issues de fouilles qu’il a le plus souvent entreprises lui-même. «Maintenant, on me contacte pour me fournir des pièces, mais j’ai aussi fait tous les champs de bataille et toutes les bourses…»

Aujourd’hui, il est donc devenu une référence en matière de Grande Guerre dans le monde entier. « Tous les objets qui seront exposés à Liège ont du sens, termine-t-il. Quand ils sortiront de là, il faut que les gens comprennent qu’après le conflit, on est entré dans un nouveau monde.»

Trois femmes, trois Jurassiennes, trois peintres, trois styles. Chez Maï, Kok et Mano, tout va par trois. Ensemble elles présentent "Voyage des couleurs" une soixantaine d'oeuvres accrochées aux cimaises de la salle de la chapelle à Visé. Originaires de la même région de France, c'est la peinture qui les a amenées à se rencontrer et à s'apprécier. Techiques et styles divers, et pourtant, leurs oeuvres sont tellement complémentaires...

Mais laissons ces dames se décrire elles-mêmes :

MAÏ (Anne-Marie Lacaille):

"Je traduis par des techniques de peintures multiples, par les acryliques, les pastels et les aquarelles dont les couleurs chaudes et soutenues, appliquées au chiffon des oeuvres qui nous transportent dans un univers vibratoire.
J'essaye, dans mes oeuvres, de faire ressortir la vie intérieure des mes personnages. Je
est chargée d'un héritage ancestral qui m'est cher : Française, née d'un père Français d'origine maltaise et d'une mère tunisienne, j'ai fait mes premiers pas en Algérie, dans un monde où les femmes sont très présentes dans la vie familiale.
Je peux me définir comme issue d'un mélange social et culturel riche en valeurs humaines que je m'efforce de transposer dans mes peintures. Femmes parées de fleurs, portant des voiles multicolores, des musiciennes, des femmes au travail et au repos... 
Mes expositions précédentes :
– PARIS en 2007
– JURA de nombreuses expositions...
– TUNIS (2009-2011 …..)
– POUILLEY – les- VIGNES 2012
– Des autres oeuvres sont exposées actuellement dans le Jura"

KOKI : (Yveline Amphyon Rakowski)
"Franc-Comtoise native de Besançon, depuis l’enfance je baigne dans un milieu artistique : un grand-père aquarelliste, une mère dessinatrice de mode. Très tôt, j'ai voulu explorer le monde de la création (aquarelle, mosaïque, couture...), motivée par l’enseignement de l’option arts plastiques de mon lycée. Même si mon parcours professionnel ne m'a pas dirigée vers ma passion, celle ci prend beaucoup de place dans mon quotidien: en plus de ma pratique personnelle j'encadre également des ateliers peinture dans ma commune (Chaussin) et la ville voisine.
Je puise mon inspiration à travers les voyages et l’exotisme mais périodiquement mes pensées et mes rêves provoquent des déclics qui sont à l’origine des productions. C’est pourquoi je ne peins qu'en atelier pour ne pas me limiter à des copies ou des reproductions « naturelles » sans imaginaire. Ma vision intérieure prend le dessus sur la vision extérieure."

MANO : (Marie-Noëlle Remy)

"J'ai commencé à peindre en 1998. Je crois à l’intelligence de mon intuition et l’attirance pour la peinture que j’ai eue à mes débuts me montre maintenant que j’avais vraiment à faire quelque chose avec elle. J’aime cette part mystérieuse de l’élan créateur !

 Les couleurs, leurs vibrations sont en moi, je prends plaisir à peindre à être simplement présente, m’abandonner à la peinture avec confiance. Je sais que l’acte de peindre m’emmène quelque part et qu’il a des conséquences sur la profondeur de mon être. De là émerge pour moi une nécessité intérieure de creuser, de continuer sur cette voie. Etre en peinture c’est le moment de la rencontre intérieure avec moi-même.

C’est l’ultime moment où je sens que la source de lumière est en moi, je ne suis alors qu’un passeur.

Un besoin de travailler avec des encres, de l’eau, trouver la transparence, la lumière. Des verticales s’imposent à moi. J’exprime par les lignes et les couleurs ce que je sens en mon âme. Je dois restituer le sacré qui est en moi. Mon travail se fait de plus en plus clair pour moi et toute cette période de création devient source de lumière. Tout ce que je vis au plus profond de mon être, s’exprime alors totalement sur la toile."

(Extraits de leur biographie respectives)

L'exposition est ouverte du 19 au 25 juin, de 14h à 18h à la Chapelle des Sepulcrines, 31 rue du Collège à Visé.

Exposition de peintures : « A la rencontre de la couleur »

La Maison de la Laïcité de Visé, dans ses locaux, vous a proposé de découvrir une exposition étonnante de qualité et d’humanité.Vous avez été surpris, éblouis, émus! Il s’agissait d’une exposition de peintures réunissant un choix de travaux réalisés dans l’atelier du peintre Costa LEFKOCHIR, par Fabienne GILLES, David HORNE, Stephen DECEUSTER, Eric LUCAS, Memos LEFKOCHIR. Des «personnes extraordinaires» du Service d’accueil de jour pour adultes « Le Chêne », comme aime le souligner le peintre lui-même. Costa LEFKOCHIR, dont le talent est reconnu internationalement, évoque son travail de cinq ans avec ces artistes hors du commun : « Il a enrichi ma compréhension de l’acte créatif et aussi mon être intérieur. Mon regard posé sur la peinture ne sera plus jamais le même. »

 Remarquable, ce peintre Liégeois originaire de Crête a précédemment travaillé avec des enfants africains du Togo au profit d’un projet de développement local. Mais place aux artistes « qui se sont approprié l’art, les techniques et les couleurs  de l’arc-en-ciel » comme le souligne Madame Christiane Sénéchal la Directrice du « Chêne», qui outre la peinture, se produit avec sa compagnie de théâtre... « L’arc-en-ciel ».

 Madame Sénéchal, responsable du Service d’Accueil de jour explique tout l’intérêt de ce travail : « Ce fut un moment magique, une rencontre d’exception, sans indifférence dans la différence, entre les usagers de notre service et Costa Lefkochir qui leur a permis d’acquérir des compétences mais aussi les a ouverts à l’expression de leur créativité dans l’art contemporain et aussi permis d’accéder à la reconnaissance de la société. » Cette exposition (entrée gratuite) est organisée par la Maison de la Laïcité de Visé avec la collaboration des artistes, de la Direction et du personnel du Centre «Le Chêne» de    Jupille, du peintre Costa LEFKOCHIR et de l’Echevinat de la Culture de la Ville de Visé.

E-mail : mlvise@voo.be . Site : www.laïcitevise.be Faire connaissance avec le peintre et son œuvre : www.lefkochir.be

Le « Saja Le Chêne » est sur Facebook

Jean-Marie Kreusch

Président de la Maison de la Laïcité

Actuellement, le public peut admirer les oeuvres de J-P Philippens, dit " JP fils de Philippe" à la chapelle des Sepulcrines, 31 rue du Collège à Visé.

 Couleurs, noir et blanc, collages, même journaux sont les matériaux utilisés par cet artiste Wandruzien. 

Dessins, peintures, sculptures sont présentées depuis hier et jusqu'au dimanche 15 juin, de 14h00 à 18h00.