Dans votre " Mot " hebdomadaire, Monsieur le Bourgmestre, deux passages me heurtent, et, j'en suis certain, je ne serai pas le seul.
Vous parlez de "manque de conscience" et de "citoyens peu informés". Ce n'est pas là tenir en très haute estime vos administrés !
Effectivement, Monsieur le Bourgmestre, les élections européennes suscitent peu d'engouement parmi la population, et pas uniquement dans notre pays.
L'Europe est en crise, Monsieur le Bourgmestre, crise financière particulièrement. Croyez-vous que le Citoyen Lambda, le retraité, le demandeur d'emploi, le bénéficiaire d'une allocation d'insertion, et j'en passe, ressente vraiment l'envie d'envoyer un politicien, de quelque parti qu'il soit, siéger un jour à Strasbourg, un jour à Bruxelles - quelle ineptie que ce choix bicéphale - pour se "remplir les fouilles" à ses dépens ?
Je crois, moi, que c'est parce que le Citoyen prend conscience de la réalité et est justement bien informé des montants pharamineux des salaires, primes, et avantages divers de toutes sortes et de toutes natures que vos commensaux perçoivent mensuellement pour siéger, qu'il se détourne de cette élection.
Il est vrai que la survie de l'Europe est capitale, mais, entre nous, Marcel, qui a envie de choisir un "représentant" dont les émoluments mensuels seront supérieurs à ceux qu'il perçoit annuellement ?
La question est posée, les commentaires sont ouverts.
Pierre Neufcour.