Construits dans les années 60, ces immeubles n'étaient plus adaptés aux normes de vie actuelle. La société propriétaire, la Régionale Visétoise, a décidé de les abattre pour les remplacer par du neuf.
"Ces bâtiments n'étaient plus aux normes, principalement du point de vue énergétique" explique Francis Maag, le Directeur-Gérant, " le montant à investir pour les rénover était exorbitant par rapport aux résultats que nous pouvions compter obtenir. Il a donc été décidé de les abattre et de reconstruire"
Si le projet a pris du retard, c'est suite aux problèmes rencontrés avec les impétrans. En effet, chaque immeuble devait être déconnecté des arrivées d'eau, d'électricité et de gaz. Et là, comme chacun sait il n'y a jamais moyen que les diverses sociétés impliquées s'arrangent pour intervenir en même temps...
C'est donc une première "fournée" de cinq blocs de quatre logements qui vont être déconstruits par l'entreprise Castagnetti de Flémalle, spécialisée dans ce genre de travail.
"Nous allons récupérer, 2,5 Ha de terrain, poursuit Francis Maag, sur lesquels nous reconstruirons à nouveau. Un plan d'aménagement a été réalisé, reprenant pas mal d'espaces verts. Petit à petit, les locataires sont relogés dans d'autres bâtiments, et au fur et à mesure de leur départ, les cinq autres blocs seront déconstruits"
Une demande de subside a été introduite, dans le cadre du plan d'ancrage communal, demande portant dans un premier temps sur la construction de 30 nouveaux logements. Mais comme dans tous les secteurs, l'argent est le nerf de la guerre... Et avec un taux de 17 % de logements sociaux, Visé n'est pas parmi les villes prioritaires.
"Il s'agira de logements basse énergie termine le Directeur, tout profit pour les futurs occupants. De plus, nous tenons au caractère mixte du projet. Il y aura tant des maisons unifamiliales que des appartements, et comme certains de ces logements seront mis en vente, les locataires côtoieront les propriétaires".